Constructeurs : peut-on avoir confiance ?
Faire construire sa maison: Peut on vraiment faire confiance à un constructeur ?
J B constructions maisons d'en France
Mais de telles idylles ne sont pas faites pour durer. Une fois le contrat signé, le commercial, qui a d'ores et déjà gagné sa prime et qui se fout donc désormais complètement de vous, s'efface et laisse place à une froide machine à gagner de l'argent. Il faut bien vous dire que le vendeur avec qui vous négociez le contrat ne le signe jamais lui-même. Cette tâche est dévolue à une personne grise que vous ne verrez probablement jamais les yeux dans les yeux (sauf si l'envie lui prend de modifier ou de dénoncer le contrat) et que vous n'avez donc au fond pas intérêt à rencontrer. Ce qui signifie que le "sympathique" commercial avec qui vous avez noué une relation conviviale bidon est strictement irresponsable de tous les propos qu'il a pu tenir, vu qu'il ne signe rien ! Il peut même arriver qu'il quitte l'entreprise après vous avoir fait signer ... appelé ailleurs par des activités plus conviviales et lucratives. Bref c'est bien avec un contrat que vous êtes désormais marié.
Il est donc essentiel de vous munir d'un exemplaire du contrat avant de le signer et, pour mettre toutes les chances de votre côté, de bien parcourir à la loupe tout ce qui est écrit en tout petits caractères, de préférence en compagnie d'un avocat, si le budget et le respect des délais sont importants pour vous. Etant entendu qu'une négligence de votre part sur ce point peut faire facilement augmenter votre budget initial de 10%, quand ce n'est pas franchement pire.
Un contrat signé est une chose ; une maison terminée c'est autre chose. Il faut d'abord bien comprendre que, par nécessité, un constructeur vous vend un bien qui n'existe pas encore. Il vous vend un projet de construction défini contractuellement par un plan, des spécifications précises, et surtout des délais de réalisation et un prix qui peuvent largement excéder ce dont vous avait aimablement parlé votre soit disant copain vendeur faux jeton et même ce que stipule le contrat initial.
L'ennui c'est que, comme le font certaines compagnies aériennes, le constructeur a tendance à pratiquer le "surbooking" : Au moment où il vous vend son projet il ignore précisément s'il aura les moyens de le réaliser dans le délai bidon "promis" par le commercial. L'essentiel est pour lui que vous ne signiez pas avec un autre ! Sans compter qu'il n'est pas non plus maître des moyens de réaliser votre projet. Que les autorisations administratives tardent à être accordées, que les banques fassent des erreurs dans la gestion des prêts, que des artisans fassent faillite et laissent votre chantier en panne pendant des mois, que son bureau d'étude (en gros un métreur surchargé de travail et un ordinateur) se trompe dans ses commandes, que des matériaux commandés ne soient pas livrés, etc. Autant d'aléas dont il est irresponsable. De toute façon c'est à vous de faire les frais de ces contre temps.
Vous allez me dire : Mais à quoi bon payer un irresponsable ? Réponse : en principe pour assurer la logistique et le suivi de votre projet ; ce pour quoi il se fait payer plutôt cher. C'est pourquoi ceux qui peuvent et savent assurer cette logistique eux-mêmes peuvent avoir intérêt à se passer d'un constructeur. Ce qui résoud la question posée.
Mon expérience avec deux constructeurs.
Premier constructeur Maisons d'en France : Le vendeur m'a fait signer un contrat avec la mention "prix ferme et définitif". Six mois après, alors que la mise au point technique pour la construction (choix de sanitaires, carrelages, etc) avait déjà été faite et que la banque m'avait accordé le crédit immobilier, un directeur commercial (Dieu ait son âme) a attendu que j'aie payé le terrain et que je ne puisse donc plus faire machine arrière pour me convoquer quelques jours après. Il m'a alors froidement informé (sans sourire, comme un parfait salaud tranquille) de son refus d'exécuter le contrat au prix soit disant "ferme et définitif" convenu avec la charmante vendeuse (qui entre temps avait quitté la boite !), au motif que la banque et l'assurance avaient mis trop de temps à boucler la demande de crédit. Il m'a alors carrément proposé de signer un nouveau contrat en augmentant son tarif de 12% ! Ce que j'ai refusé. Le salaud n'avait même pas l'air d'avoir honte. Oui c'est parfaitement dégueulasse ; mais c'est la stricte vérité : j'ai tous les papiers chez moi dans un tiroir.
Deuxième constructeur JB J B Constructions : Un malheur ne va jamais seul. Suite à l'attitude "dégueulasse" de maison d'en France, j'ai contacté, pour mon malheur, un autre " bâtisseur de confiance " début février 2005. Je disposais à cette date du terrain, du permis de construire et du prêt bancaire parfaitement débloqué. Il n'y avait donc plus qu'à construire la maison. J.B. constructions s'est engagé à faire commencer les travaux au plus vite. Mais il a tout de même fallu attendre début juin 2005 pour ouvrir le chantier. Aux dires du commercial et du conducteur des travaux, la petite maison (seulement 60 mètres carrés de plein pied) devait pouvoir être construite très rapidement : terrain pratiquement plat, accès très facile et déjà remblayé, robinet d'eau déjà branché, architecture très simple et surtout très petite surface de plein pied ; bref il n'y avait qu'à construire.
Mais il y a une grande différence entre les promesses bidons et la pratique. Suite à des erreurs invraisemblables de logistique, à l'emploi d'artisans qu'on envoie travailler sur votre chantier quand ils n'y a rien de plus rentable à leur faire faire (bravo néanmoins au deuxième maçon qui a remplacé le premier qui avait carrément abandonné le chantier), et à un suivi irresponsable du chantier (trois conducteurs de travaux différents en quelques mois), la construction a duré près de 10 mois, pendant lesquels le chantier est resté en panne plus de la moitié du temps ! Il n'a fallu que quatre jours pour monter les murs en aggloméré (bravo pour le deuxième maçon). Mais la plupart du temps personne ne faisait tout simplement rien sur le chantier ! JB constructions a réalisé un record de lenteur : "réussir" à construire environ 6 M² par mois. Difficile de faire plus nul. Sans compter que j'ai fait moi-même les tranchées de raccordement égout, eau, électricité, téléphone, les branchements d'eau et de tout à l'égout, les plafonds et finitions intérieures et le drainage autour de la maison).
Je ne parle pas de l'incompétence de la conduite des travaux et des services techniques qui commettent erreur sur erreur en ne lisant tout simplement pas le contrat et les documents écrits dont ils disposent. (Par exemple une erreur dans des commandes a allongé la durée de la construction de deux mois, simplement parce que le conducteur des travaux n'a pas lu les instructions très précises que je lui avais écrites noir sur blanc). De sorte que le client est obligé de surveiller lui-même la conduite des travaux et de faire rectifier les erreurs commises. Mais, comme je l'ai dit plus haut, à quoi bon payer cher des gens si irresponsables qu'il vous faut vous-même passer derrière eux pour contrôler et rectifier leurs erreurs et bien sûr en payer très cher le prix ?
Je dois enfin signaler que le contrat de construction comportait un vice de forme délibéré ... ça ne s'invente pas puisque j'en ai toujours un exemplaire. JB constructions y désignait pour recevoir les fonds à déposer en consignation, en cas de réserves à la réception des travaux, des organismes de consignation avec lesquels il n'avait en réalité aucun accord. Conséquence : suite à une grave malfaçon, il m'était impossible de consigner la somme de 5% du prix de la construction. Un cadre supérieur de JB constructions (l'air important avec cravatte etc.) a été assez idiot pour avoir le culot de me proposer (bien entendu verbalement) de verser directement cette somme par un chèque séparé à l'ordre de JB construction ; chèque censé n'être encaissé qu'après la levée des réserves (ce que j'ai bien entendu refusé de faire, vu que je ne suis pas un imbécile). Or cette entourloupe est formellement interdite par la loi puisqu'elle revient à chercher à priver le client de la possibilité de bloquer effectivement des fonds en cas de malfaçon. JB construction n'ayant pas eu l'honnêteté élémentaire de répondre au courrier recommandé que je lui ai adressé à ce sujet (courrier dont j'ai bien entendu gardé la copie), j'ai donc dû conserver la somme sur mon compte ; et je ne la lui ai versée qu'après la levée des réserves. Difficile décidément de faire confiance à des gens qui introduisent sciemment une clause bidon, inapplicable et donc juridiquement nulle dans un contrat, et qui ont le culot de tenter de mener le client en bateau en lui réclamant un chèque qu'ils savent ne pas avoir le droit de détenir !
P.S : Les commentaires (voir commentaires de cet article) qui vont dans le sens des faits que je rapporte et qui citent à plusieurs reprises le nom de la société JB constructions ne sont pas de moi. Je ne suis donc pas autorisé à les censurer. Les faits cités dans mon article sont véridiques ... Mais le lecteur est invité à les considérer comme une fable ; puisque, comme chacun sait, tout va parfaitement bien dans le marché de la construction !!!
J.B constructions maison d'en France
J B constructions maisons d'en France
Bien sûr vous pouvez faire confiance à un constructeur. Mais seulement
pour appliquer un contrat de construction au mieux de ses intérêts. Autant dire que vous devez plutôt en général faire confiance à des contrats et donc aux juges qui peuvent sanctionner ceux qui ne les respectent pas. Vous allez me dire que c'est une évidence ... Pas si sûr !
pour appliquer un contrat de construction au mieux de ses intérêts. Autant dire que vous devez plutôt en général faire confiance à des contrats et donc aux juges qui peuvent sanctionner ceux qui ne les respectent pas. Vous allez me dire que c'est une évidence ... Pas si sûr !
On peut avoir la naïveté de faire confiance à des personnes à l'air avenant. Avez vous remarqué combien les commerciaux ont toujours l'air sympathiques et avenants? ... Surtout avant que vous n'ayez signé LE contrat. Devant tant de convivialité, on leur donnerait presque le bon Dieu sans confession et même un peu de son amitié. Ils sont prêts à vous promettre monts et merveilles et à vous assurer la main sur le coeur que le contrat que vous signez n'est qu'un machin formel ; une simple liasse de papiers : de la vulgaire paperasse faite pour satisfaire leur direction et l'administration ! Sympathiques et avenants donc : c'est normal car personne ne ferait confiance à un vieux grigou. J'ai même entendu dire qu'un commercial habile, qui veut gagner sa prime sur un contrat d'un montant de 100000 euros et plus, peut simuler la convivialité et la sympathie mieux qu'une pu tain professionnelle simule le désir ou l'orgasme pour quelques euros !
Il est donc essentiel de vous munir d'un exemplaire du contrat avant de le signer et, pour mettre toutes les chances de votre côté, de bien parcourir à la loupe tout ce qui est écrit en tout petits caractères, de préférence en compagnie d'un avocat, si le budget et le respect des délais sont importants pour vous. Etant entendu qu'une négligence de votre part sur ce point peut faire facilement augmenter votre budget initial de 10%, quand ce n'est pas franchement pire.
Un contrat signé est une chose ; une maison terminée c'est autre chose. Il faut d'abord bien comprendre que, par nécessité, un constructeur vous vend un bien qui n'existe pas encore. Il vous vend un projet de construction défini contractuellement par un plan, des spécifications précises, et surtout des délais de réalisation et un prix qui peuvent largement excéder ce dont vous avait aimablement parlé votre soit disant copain vendeur faux jeton et même ce que stipule le contrat initial.
L'ennui c'est que, comme le font certaines compagnies aériennes, le constructeur a tendance à pratiquer le "surbooking" : Au moment où il vous vend son projet il ignore précisément s'il aura les moyens de le réaliser dans le délai bidon "promis" par le commercial. L'essentiel est pour lui que vous ne signiez pas avec un autre ! Sans compter qu'il n'est pas non plus maître des moyens de réaliser votre projet. Que les autorisations administratives tardent à être accordées, que les banques fassent des erreurs dans la gestion des prêts, que des artisans fassent faillite et laissent votre chantier en panne pendant des mois, que son bureau d'étude (en gros un métreur surchargé de travail et un ordinateur) se trompe dans ses commandes, que des matériaux commandés ne soient pas livrés, etc. Autant d'aléas dont il est irresponsable. De toute façon c'est à vous de faire les frais de ces contre temps.
Vous allez me dire : Mais à quoi bon payer un irresponsable ? Réponse : en principe pour assurer la logistique et le suivi de votre projet ; ce pour quoi il se fait payer plutôt cher. C'est pourquoi ceux qui peuvent et savent assurer cette logistique eux-mêmes peuvent avoir intérêt à se passer d'un constructeur. Ce qui résoud la question posée.
Mon expérience avec deux constructeurs.
Premier constructeur Maisons d'en France : Le vendeur m'a fait signer un contrat avec la mention "prix ferme et définitif". Six mois après, alors que la mise au point technique pour la construction (choix de sanitaires, carrelages, etc) avait déjà été faite et que la banque m'avait accordé le crédit immobilier, un directeur commercial (Dieu ait son âme) a attendu que j'aie payé le terrain et que je ne puisse donc plus faire machine arrière pour me convoquer quelques jours après. Il m'a alors froidement informé (sans sourire, comme un parfait salaud tranquille) de son refus d'exécuter le contrat au prix soit disant "ferme et définitif" convenu avec la charmante vendeuse (qui entre temps avait quitté la boite !), au motif que la banque et l'assurance avaient mis trop de temps à boucler la demande de crédit. Il m'a alors carrément proposé de signer un nouveau contrat en augmentant son tarif de 12% ! Ce que j'ai refusé. Le salaud n'avait même pas l'air d'avoir honte. Oui c'est parfaitement dégueulasse ; mais c'est la stricte vérité : j'ai tous les papiers chez moi dans un tiroir.
Deuxième constructeur JB J B Constructions : Un malheur ne va jamais seul. Suite à l'attitude "dégueulasse" de maison d'en France, j'ai contacté, pour mon malheur, un autre " bâtisseur de confiance " début février 2005. Je disposais à cette date du terrain, du permis de construire et du prêt bancaire parfaitement débloqué. Il n'y avait donc plus qu'à construire la maison. J.B. constructions s'est engagé à faire commencer les travaux au plus vite. Mais il a tout de même fallu attendre début juin 2005 pour ouvrir le chantier. Aux dires du commercial et du conducteur des travaux, la petite maison (seulement 60 mètres carrés de plein pied) devait pouvoir être construite très rapidement : terrain pratiquement plat, accès très facile et déjà remblayé, robinet d'eau déjà branché, architecture très simple et surtout très petite surface de plein pied ; bref il n'y avait qu'à construire.
Mais il y a une grande différence entre les promesses bidons et la pratique. Suite à des erreurs invraisemblables de logistique, à l'emploi d'artisans qu'on envoie travailler sur votre chantier quand ils n'y a rien de plus rentable à leur faire faire (bravo néanmoins au deuxième maçon qui a remplacé le premier qui avait carrément abandonné le chantier), et à un suivi irresponsable du chantier (trois conducteurs de travaux différents en quelques mois), la construction a duré près de 10 mois, pendant lesquels le chantier est resté en panne plus de la moitié du temps ! Il n'a fallu que quatre jours pour monter les murs en aggloméré (bravo pour le deuxième maçon). Mais la plupart du temps personne ne faisait tout simplement rien sur le chantier ! JB constructions a réalisé un record de lenteur : "réussir" à construire environ 6 M² par mois. Difficile de faire plus nul. Sans compter que j'ai fait moi-même les tranchées de raccordement égout, eau, électricité, téléphone, les branchements d'eau et de tout à l'égout, les plafonds et finitions intérieures et le drainage autour de la maison).
Je ne parle pas de l'incompétence de la conduite des travaux et des services techniques qui commettent erreur sur erreur en ne lisant tout simplement pas le contrat et les documents écrits dont ils disposent. (Par exemple une erreur dans des commandes a allongé la durée de la construction de deux mois, simplement parce que le conducteur des travaux n'a pas lu les instructions très précises que je lui avais écrites noir sur blanc). De sorte que le client est obligé de surveiller lui-même la conduite des travaux et de faire rectifier les erreurs commises. Mais, comme je l'ai dit plus haut, à quoi bon payer cher des gens si irresponsables qu'il vous faut vous-même passer derrière eux pour contrôler et rectifier leurs erreurs et bien sûr en payer très cher le prix ?
Je dois enfin signaler que le contrat de construction comportait un vice de forme délibéré ... ça ne s'invente pas puisque j'en ai toujours un exemplaire. JB constructions y désignait pour recevoir les fonds à déposer en consignation, en cas de réserves à la réception des travaux, des organismes de consignation avec lesquels il n'avait en réalité aucun accord. Conséquence : suite à une grave malfaçon, il m'était impossible de consigner la somme de 5% du prix de la construction. Un cadre supérieur de JB constructions (l'air important avec cravatte etc.) a été assez idiot pour avoir le culot de me proposer (bien entendu verbalement) de verser directement cette somme par un chèque séparé à l'ordre de JB construction ; chèque censé n'être encaissé qu'après la levée des réserves (ce que j'ai bien entendu refusé de faire, vu que je ne suis pas un imbécile). Or cette entourloupe est formellement interdite par la loi puisqu'elle revient à chercher à priver le client de la possibilité de bloquer effectivement des fonds en cas de malfaçon. JB construction n'ayant pas eu l'honnêteté élémentaire de répondre au courrier recommandé que je lui ai adressé à ce sujet (courrier dont j'ai bien entendu gardé la copie), j'ai donc dû conserver la somme sur mon compte ; et je ne la lui ai versée qu'après la levée des réserves. Difficile décidément de faire confiance à des gens qui introduisent sciemment une clause bidon, inapplicable et donc juridiquement nulle dans un contrat, et qui ont le culot de tenter de mener le client en bateau en lui réclamant un chèque qu'ils savent ne pas avoir le droit de détenir !
P.S : Les commentaires (voir commentaires de cet article) qui vont dans le sens des faits que je rapporte et qui citent à plusieurs reprises le nom de la société JB constructions ne sont pas de moi. Je ne suis donc pas autorisé à les censurer. Les faits cités dans mon article sont véridiques ... Mais le lecteur est invité à les considérer comme une fable ; puisque, comme chacun sait, tout va parfaitement bien dans le marché de la construction !!!
J.B constructions maison d'en France